6-Les Faits divers de la semaine du 1 au 7 décembre 1905
Semaine du 1 au 7 décembre 1905
Crimes
A Sidi-Bel-Abbès, un colon, M. Lauque, a eté tué à coup de bâton par deux indigènes qui voulaient le dépouiller de son argent.
On a trouvé dans un bois le cadavre du nommé Péguet,de Lescheraines (Savoie), qui s'est tué après avoir incendié trois maisons.
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A Bernay, le nommé Renoult, 25 ont, a tenté de tuer sa femme, née Jegou, cuisinière, puis s’est suicidé d‘un coup du fusil.
Deux matelots détenus à la prison maritime de Toulon ont tenté d’incendier le bâtiment en mettant le feu à leur literie.
Accidents
L’abbé Gerbier, curé de Ferrensac (Lot-et-Garonne), trompé par l’obscurité, s’est noyé dans la mare du château de la Mothe..
A Nice, un gymnasiarque. Exécutant un saut périlleux, est tombé sur la nuque et s'est rompu la moelle épinière.
Tribunaux
Les assises de la Gironde ont condamné a vingt ans le bûcheron Louis Calen pour le meurtre de son ex-femme, divorcée et remariée.
La cour d'assises de Riom a acquitté fa femme Deneffe, qui tua son mari de trente-sept coups de hache.
Echos
On annonce qu'on représentera à Rome un nouveau drame dont l’auteur est la reine Marguerite, qui se cache sous un pseudonyme.
Un commissionnaire do l'Hôtel des vente» a trouve sous un tapis 60,000 francs de titres au porteur : il s'ait empressé de les remettre au commissaire- priseur chargé de la vente. C’est en déclouant ce tapis chez une vieille dame qui est morte rue Davy, sans laisser d'héritiers directs, qu’il avait trouvé cette liasse de titres.
La célébré devineresse Mme de Thèbes annonce que 1906 sera une année de malaise universel, d’épreuves morales et politiques rudes, mais plutôt favorables à la France.
Un ornithologue allemand vient de déposséder l'alouette du privilège que Shakespeare lui a reconnu si poétiquement dans Romeo et Juliette. L'oiseau qui chante le premier, d'après ce spécialiste, n’est pas l’alouette, mais le verdier. Il siffle dés une heure et demie du matin.
Entre epoux
Rue Terme, n°1. à Lyon, habitaient les époux Brunet-Morandat , dont depuis longtemps la vie commune était Insupportable. Après une discussion, le mari invita sa femme à écrire sous sa dictée une lettre par laquelle il s'engageait à la laisser partir en attendant le divorce et reconnaissait avoir eu de nombreux torts envers elle. Pendant que la jeune femme écrivait, Brunet tira de sa poche un revolver, le lui appuya sur la tempe et la tua. Il se brula ensuite la cervelle.
Un maire en jupons
Rue Fennat, Louis Mottard. garçon boucher.ètant en train de placer des quartiers de viande, perdit l'équilibre et resta suspendu en l'air par une main qu'avait tranasperçée uu crochet de fer.
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